Fondement de la foi
Les saintes Écritures sont l’unique source et le fondement entier de notre foi, la seule règle dans l’enseignement et dans la vie. Dieu, au travers de ses prophètes dans l’Ancien Testament et par les apôtres dans le Nouveau Testament, nous a légué tout ce que nous avions besoin de connaître.
La Bible renferme le témoignage complet de Dieu auquel rien ne peut être ajouté comme c’est le cas avec une dernière volonté. Seulement ce que les apôtres ont laissé dans le Nouveau Testament est effectivement « l’enseignement apostolique », c’est seulement ce que la Bible enseigne qui est effectivement « biblique », c’est seulement ce qui a son origine en Christ lui-même qui est effectivement « chrétien ». Les confessions de foi émises lors des différents conciles au cours de l’histoire de l’église sont considérées comme des ajouts et des falsifications de la Parole originale.
Le Centre Missionnaire de Binza, en tant qu’association, est différent de toutes les églises, qui sont venues des différents réveils depuis la Réformation. Elles ont toutes fondé des églises locales et se sont organisées en quartiers généraux. Nous proclamons tout le conseil de Dieu par la seule Parole valable, qui est nécessaire pour l’achèvement de l’Église du Nouveau Testament; de cette manière, tous ceux qui appartiennent au peuple de Dieu, sans tenir compte de leur appartenance religieuse, peuvent être servis. Aucune nouvelle organisation d’églises locales, qui seraient affiliées au Centre Missionnaire de Binza, ne sortira de la proclamation de ce dernier message scripturaire mais ce sera plutôt l’Église de Jésus-Christ qui en sortira tout comme une Épouse préparée à rencontrer l’Époux, doit être appelée à sortir et apprêtée. Ceux qui constituent cette Épouse peuvent se rassembler n’importe où.
Notre association ne prétend pas être la seule à détenir le salut. Nous sommes seulement une partie de l’«ecclesia » ensemble, avec tous ceux qui sont « appelés à sortir » par la Parole de Dieu et sont « élus » à faire partie de l’Église du Dieu vivant. Nous ne désignons aucun homme comme fondateur, nous ne sommes que la suite des derniers réveils qui sont apparus sur la terre au commencement du 20ème siècle, et autour de la deuxième moitié du dernier siècle, comme un mouvement direct du Saint-Esprit. Le Seigneur Lui-même bâtit son Église et l’achève pour le jour de Son retour.
La foi en un seul vrai Dieu, auprès duquel il n’y a aucun autre et qui s’est révélé Lui-même comme Créateur, Conservateur, Sauveur, Roi, Juge etc, est pour nous le seul lien valable pour le fondement de la foi. « Écoute, Israël! l'Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel » (Deut. 6: 4-9 ; Marc 12: 28-34). C’est la plus ancienne confession de foi scripturaire rédigée venant directement de la bouche de Dieu lui-même. L’enseignement des « Jésus seul » ainsi que la doctrine de trois personnes en Dieu sont rejetés parce qu’ils ne s’appuient pas sur la Bible.
Le credo de foi nicéo-chaldonien doit être rejeté parce qu’il n’est pas biblique. Il est mentionné dans ce credo: «…le seul fils de Dieu éternellement engendré du Père, Dieu né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, un seul être avec le Père…». Un Fils qui aurait été engendré du Père dans le ciel et qui après serait devenu Dieu, il n’y a pas la moindre allusion à une telle pensée dans la Bible. L’image tri-unitaire qui est enseignée fut reprise par les pères de l’église des gentils et est une représentation d’une ancienne mythologie adoptée dans la chrétienté formelle. La véritable confession apostolique ne se trouve que dans la Bible. Dans la «Didachè» appelée aussi «doctrines des apôtres», on trouve ce que les pères de l’église ont élaboré. Les déclarations de foi cléricale font partie de l’histoire dogmatique et par conséquent, nous ne sommes pas liés à cela.
Dieu est un, il n’y a pas trois omnipotents, omniscients, omniprésents et éternels ni trois Tout-Puissant, trois qui sont en accord, mais plutôt le seul véritable éternel Dieu Tout-Puissant qui est Esprit et qui s’est révélé Lui-même de différentes manières depuis le commencement des temps. Dans la nouvelle alliance, Il s’est révélé Lui-même pour notre salut en tant que Père dans le ciel, dans le Fils Emmanuel -Dieu avec nous sur la terre- et dans Son Église par le Saint Esprit. Le Fils fut promis tout au long de l’Ancien Testament. Il est celui qui a été engendré par le Saint Esprit, né de Marie, et est apparu dans la chair comme notre Rédempteur, le Premier-né d’entre plusieurs frères. Le Fils est aussi le Seigneur, c’est pour cela qu’il est écrit: « … Comment m'est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi? » (Luc 1: 43) et aussi: «… c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2: 11) et encore il est écrit: «… et que nul ne peut dire: Jésus est le Seigneur! Si ce n'est par le Saint Esprit. » (1 Cor. 12: 3b). Le « Je suis », le Logos, la Parole, celui qui a appelé toutes choses à l’existence, celui qui s’est révélé Lui-même est toujours le même. Le Seigneur Yahvé de l’Ancien Testament est le Seigneur Jésus dans le Nouveau Testament. Dans l’Ancien Testament, Il était dans un corps spirituel, dans le Nouveau Testament, Il est venu dans un corps de chair.
Dieu a créé l’homme à sa propre image afin d’avoir communion avec Lui. La communion entre le Créateur et ceux qui ont été créés par Lui fut brisée par la chute, et la chute atteignit son point culminant dans la séduction, par laquelle une semence est venue. C’est ainsi que le Seigneur devait mettre l’inimitié entre les deux semences et prononcer le jugement sur Eve qui devait enfanter ses enfants avec douleur. En conséquence, la première promesse fut accordée en vue du Rédempteur, que la semence divine viendrait au travers de la femme et écrasera la tête du serpent maudit (Genèse 3: 13-17).
Au commencement de la création surnaturelle, Dieu arracha l’humanité déchue de la main de Satan par le second et dernier Adam, recouvrant Marie de son ombre et par l’engendrement du Saint Esprit, le Fils de Dieu naquit dans ce monde. Au travers de la rédemption et de la réconciliation, les dommages furent réparés et la communion avec Dieu fut rétablie, ainsi nous reçûmes l’adoption en tant que fils (Galates 4: 4-7) « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même » (2 Cor. 5: 19).
Le secret du rachat de l’humanité déchue et perdue se trouve dans le fait que le Rédempteur Lui-même en tant que Parole qui était au commencement devint chair, pleinement humain afin de pouvoir mourir en victime expiatoire dans son corps de chair et descendre conquérir la mort et l’enfer, pour manifester la nouvelle vie par sa résurrection. Parce que la chute a eu lieu dans un corps de chair et de sang, la rédemption de l’humanité perdue et déchue devait s’accomplir dans un corps de chair, afin que le sang précieux et saint dans lequel se trouvait la vie divine puisse être versé sur la Croix du Calvaire.